La Russie : On est prêt à toutes les sanctions

La semaine passée a fini pour la Russie par de nouvelles sanctions américaines. C’est le neuvième paquet en 2018 et on pense que Washington va continuer à l’élargir. Il faut marquer que les dernières sanctions ne sont pas sévères comme on attendait, mais la réaction des marchés était logique : personne ne veut risquer gros.
Pour apaiser les investisseurs étrangers et montrer que la Russie est prête à toute sanction de la part des États Unis et des pays européens, la banque centrale du pays a donné sa propre vision sur la situation économique. Le document officiel publié sur le site du régulateur financier (www.cbr.ru) témoigne que l’économie de la Russie peut survivre n’importe quelle sanction sauf l’interdiction de l’achat de la dette publique.
Les chiffres prouvent que dans le pire des cas la monnaie nationale de la Russie peut perdre pendant 2019 presque 20 % de sa valeur actuelle, malgré les prévisions des experts internationaux d’après lesquels le rouble perdra de 80 % à 100 %. En plus on prévoit le ralentissement de la croissance économique, la hausse de l’inflation plus de 8-9 % et l’augmentation des taux directeurs jusqu’à 12 %.
Cependant le pouvoir russe reste optimiste et espère que Washington n’acceptera pas les sanctions indiquées car il y a les intérêts des investisseurs américains que Donald Trump ne peut pas détruire. On y croit en tout cas…
Pourtant si les sanctions suivantes ne vont pas toucher le talon d’Achille de la Russie, d’après sa banque centrale, l’économie du pays ne continuera pas à s’affaiblir au futur. Ainsi, l’inflation n’atteindra que 5 % à la fin du 2019 et le PIB doit augmenter pour 1,2 %.
Un rôle principal dans la prospérité économique jouent les prix du pétrole. Le régulateur a prévu qu’en cas de la baisse des prix jusqu’à 35 de dollars pour baril la Russie risque de subir une grande récession et, par conséquent, la fuite des capitaux aura lieu en 2019. C’est pourquoi on tâche de diversifier l’économie et le gouvernement invente même des mesures cardinales pour stimuler les autres domaines économiques et industriels. Par exemple, désormais les habitants russes ne peuvent pas acheter sur les sites étrangers comme Ebay et Ali-Express des objets dont les prix sont plus de 500 de dollars.
Comme on voit, la tension entre la Russie et les États Unis continue à s’aggraver peu à peu. Il ne reste à Moscou que se défendre des coups américains et créer de nouveaux instruments pour affaiblir les conséquences des sanctions. C’est la cause essentielle des tâches de Vladimir Putin d’établir et puis élargir la coopération fructueuse avec les pays de l’ex-URSS, du Moyen-Orient et la Chine. On dirait qu’on veut construire une nouvelle union dans un format tout à fait différent, sans dollar et sans les États Unis.