Le Kazakhstan : la Route de la Soie, la période soviétique et de nouveaux horizons
Si on observe la carte mondiale, on peut s’apercevoir qu’un grand territoire situé en Eurasie presque dans les mêmes latitudes que le Canada, est occupé par un pays ayant une riche histoire. Autrefois ces terres étaient habités par de différents peuples et ethnies et à présent, après beaucoup d’événements historiques et surtout l’intégration des terres, on nomme cet état comme Kazakhstan.
Se trouvant entre deux géants voisins comme la Russie et la Chine, ce pays a subi des influences culturelles, politiques et économiques qui ont joué un rôle principal à travers des siècles. Son histoire n’est pas privée de révolutions, de guerres énormes, de chutes, de famines, parce que ce territoire était toujours le centre de la gravité des intérêts géopolitiques et du commerce.
Un grand patrimoine était laissé par les peuples qui ont habité sur le territoire de la Chine contemporaine. Les scientifiques l’appelle la Route de la Soie parce qu’on transportait des tissus dans les pays de Moyen-Orient et d’Europe à travers des pays asiatiques. On ne peut pas apprécier cet héritage car même à l’heure actuelle la Chine initie la résurrection de cette route pour obtenir l’accès facile aux marchés européens ayant nommé ce programme « Une ceinture – une route ».
Bien sûr c’est encore une possibilité pour le Kazakhstan de tirer profit de sa situation géographique qui lie l’Asie du Sud-Est et l’Europe. Pour promouvoir cette idée le gouvernement chinois dépense beaucoup d’argent pour faire des recherches économiques et puis les présenter au pays sur le territoire desquels doit se trouver la nouvelle route commerciale.
Le processus de la formation du Kazakhstan est très compliqué. Les guerres, les conflits entre les tribus habitant les terres de l’Asie Centrale, les désaccords avec l’Empire russe, plusieurs soulèvements populaires et les révolutions ont beaucoup influencé sur la politique du pays et ont déterminé son destin.
Le temps prouve que l’importance du Kazakhstan dans l’histoire est évident. Le peuple kazakhstanais a prit une part active dans la lutte contre l’Allemagne nazie pendant la deuxième guerre mondiale. L’histoire connaît beaucoup de héros qui ont sacrifié leur vie pour sauver le monde. Même le drapeau rouge du pouvoir soviétique qui signifiait la victoire sur le fascisme, était placé sur le toit du Reichstagà Berlin par le soldat kazakh Rakhimzhan Kochkarbayev dont le nom était perpétué dans la capitale du pays Astana.
La période soviétique a servi d’une grande impulsion pour le développement économique du pays car on bâtissait des usines et des fabriques, on a commencé à explorer des terres vierges. Le peuple kazakh a reçu l’essentiel, la formation, parce que dans les siècles de XVI-XIX il n’y avait pas d’écoles laïques. Plusieurs instituts et académies ont commencé à réunir les professeurs et les étudiants de tous les pays-membres de l’URSS. À la fin de l’an de 1990 le Kazakhstan a pu créer sa propre pléiade scientifique.
Après la chute de l’URSS en 1991 l’arène mondiale s’est privée d’un grand acteur politique qui jouissait d’une autorité auprès d’autres pays eurasiatiques. Il s’est passé 27 ans, mais on ne voit pas renaître la Russie en tant qu’un vrai leader sur l’espace postsoviétique. Même on observe l’augmentation de la quantité d’experts qui s’opposent à l’intégration avec la Russie dans les domaines économique et politique. Cependant il faut avouer que les liens entre le Kazakhstan et la Russie restent solides.
Étant un membre indépendant de la communauté des pays, le Kazakhstan occupe une position neutre dans les questions concernant la polarisation du monde. Sa situation géographique et la proximité de la Russie et de la Chine ne permet pas à mener une politique chaotique. Au contraire, avant chaque décision il est obligé de réfléchir pour ne pas abîmer les relations avec ses voisins.
La liquidation du site principal d’essais nucléaires à Semipalatinsk fait voir que le Kazakhstan se présente en tant qu’un vrai partisan de la paix. C’est son initiative qui a marqué le début des conversations sur le conflit en Ukraine. C’est lui qui n’a pas reconnu l’annexion de la Crimée étant le partenaire principal de la Russie, et qui a pris tout son possible pour apaiser les tensions entre Kiev et Moscou. C’est lui qui a proposé son aide en solution des conflits en Syrie et organisé une grande plateforme pour les discussions.
À présent le pays prend la direction envers le développement des différents domaines et sur la première place c’est le tourisme. On veut montrer à tout le monde les dimensions des steppes kazakhs, la hauteur des montagnes, la diversité des animaux sauvages et surtout « la petite Suisse » du Kazakhstan qu’on appelle Burabaï. On espère que le tourisme écologique attirera beaucoup de monde et quelques-uns voudront investir dans ce domaine.
La deuxième direction du développement du Kazakhstan est la numérisation de l’espace informationnel. On a déjà créé des centres de service publics où on peut accéder aux services du gouvernement digital. Cela permet aux habitants d’enregistrer les documents personnels en ligne, recevoir plusieurs certificats et même lancer son business sans quitter la maison. C’est magnifique, n’est-ce pas ? Pourtant la numérisation implique l’installation de communication à haute vitesse dans toutes les villes et tous les villages dont la réalisation doit se passer pendant les trois ans suivants.
Et la dernière direction qui est en train de se réaliser c’est la modernisation de la fonction publique dont la tâche est de faire rapprocher les agents de l’État et la population. Un nouveau modèle doit servir d’exemple pour les autres pays et devenir le meilleur dans la région asiatique. Mais c’est au futur dans une dizaine d’années.
Le temps coule, il sera le témoin principal des changements dans la vie politique et économique du pays. On espère que les avantages économiques et géographiques, les liens amicaux avec tous les états du monde, les relations diplomatiques étroites avec les pays voisinsvont favoriser le développement dans tous les domaines du Kazakhstan. Les États Unis, la France, l’Allemagne, les pays du Moyen-Orient, ainsi que la Russie et la Chine resteront les partenaires stratégiques du pays. Mais, tout de même, comme on dit : « Qui vivra verra ».