Aide aux entreprises: des associations choquées de la décision de Québec de ne pas aider rétroactivement

Rappelons que les entreprises qui ont tardé à se prévaloir de l’aide du gouvernement du Québec pour couvrir leurs frais déboursés pendant le confinement décrété en octobre n’y ont désormais plus droit. Depuis le 10 février, l’Aide aux entreprises en régions en alerte maximale (AERAM), faisant partie du Programme d’action concertée temporaire pour les entreprises (PACTE) ou du programme Aide d’urgence aux petites et moyennes entreprises (PAUPME), ne débourse que les frais encourus depuis le 1er janvier. Les nouveaux paramètres avaient été annoncés le 3 février par le ministre de l’Économie et de l’Innovation, Pierre Fitzgibbon.
«On espère que Québec revienne sur sa décision d’offrir la rétroactivité sur son aide aux entreprises, avec une aide directe [des subventions]», a réagi François Vincent, vice-président pour le Québec à la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI). «Car l’endettement moyen des PME en raison de la COVID-19 atteint désormais les 100 000 $. On se demande pourquoi le gouvernement agit ainsi. Est-ce que c’est une volonté d’économiser de l’argent? Quand on demande aux entreprises de fermer, c’est un minimum de pouvoir donner accès à de l’aide quand elles en ont besoin», poursuit-il.